Victimologie et traumatismes à Saint-Étienne (42000)

Lors du trauma, les informations ne sont pas traitées correctement. L'information n'est pas
archivée car l’événement est survenu lors d'un moment de vulnérabilité qui ne permet pas le
passage dans la mémoire à long terme, et peut être réactivée à tout moment.
Le plus souvent le stress post traumatique (SPT) se retrouve chez les victimes d’événement
traumatique dans l'enfance ou à l'âge adulte :

• Agression physique et / ou sexuelle
• Accident / Attentat/ Catastrophe naturelle
• Maltraitance
• Deuil brutal …

Certains événements peuvent avoir été vécus sans que l'on ai repéré son caractère
traumatique, mais laisse une trace émotionnelle importante qui peut s'exprimer par des
comportements inadaptés ou excessifs .

• Rupture/ séparation
• Difficultés professionnelles

• Angoisse
• Cauchemars, reviviscence de l'événement
• Agressivité, violence
• Douleurs, somatisation
• Etat dépressif

Pour traiter ces événements traumatiques et le stress post traumatique qui peut lui être  associé j'utilise  L'EMAR.

L'EMAR (Eye Mouvement Acting Reichien) est inspirée de l'EMDR et se base sur les connaissances neuropsychologiques. Cette technique fait partie des thérapies brèves et permet de traiter les informations traumatiques ( pensées, émotions, sensations) restées bloquées.

            Ce protocole va permettre au patient d’évoquer des souvenirs traumatiques encore présents dans un accompagnement sécurisant, afin de restaurer la capacité naturelle de traitement des informations ou souvenirs ( perceptions, cognitions, émotions, sensations ).

​​​​​     Avant de commencer le travail thérapeutique, un ou plusieurs entretiens sont nécessaires ils permettent

• D'établir une relation de confiance patient/praticien
• Définir les souvenirs et /ou la problématique à traiter
• Confirmer que l'EMAR est une technique adapté à la situation.ca

Par une stimulation sensorielle (mouvements oculaires bilatérales ou mouvement du corps) les informations traumatiques vont être traitées par le cerveau lors de l’évocation du trauma. Le cerveau va recréer les connections neuronales afin de modifier les informations du souvenirs traumatique afin de réactiver le processus de la mémoire en archivant les souvenirs sans le vécu émotionnel ou corporel qui lui est associé.

 La stimulation se répète jusqu'à ce que les souvenirs soient archivés et ne générent plus de réactivations émotionnelles

 Le nombre de séance dépend de chaque personne selon son vécu, sa personnalité et ses ressources.